
Enigme de ces 3 personnages laissant place à l'imaginaire ...
Les fixés sous verre ne sont que l'une des manifestations de la culture populaire tunisienne. Ils ne sauraient être dissociés de celle-ci et ne pourraient être compris et expliqués sans de continuelles références à elle.
Au milieu du XIX siècle, l’ingénieur Jean-Félix Bapterosse crée la manufacture de Briare, pour y fabriquer des boutons et des perles puis, plus tard de la mosaïque. A cette époque, la reconnaissance mondiale de la beauté des couleurs Briare lui vaudra le surnom de la « Cité des Perles ».Pour redécouvrir toute l'histoire des Emaux de Briare , connectez-vous sur le site du musée de la mosaïque
Fixés sous verre
Sur les origines de cette peinture très particulière, l'unanimité est loin d'être faite. Selon certaines sources, elle était déjà connue dans l'Antiquité; selon d'autres, elle n'a pris naissance qu'au IVe siècle à Byzance et s'est répandue ensuite en Italie, puis de là en Europe centrale. Ce qui est sûr, c'est que l'on a peint sur verre très tôt : « à froid », avec des laques, par opposition à la technique « à chaud », utilisée pour le vitrail. On possède aussi de fort belles pièces exécutées dès le XIVe siècle en Allemagne. Au XVIe siècle, le procédé s'est répandu en Suisse, aux Pays-Bas et dans plusieurs autres contrées. En Italie, on a même assisté à une véritable fabrication en gros de telles peintures. Dans tous les cas, les thèmes en sont essentiellement religieux et allégoriques.
Le travail est exécuté au dos d'une plaque de verre, mais de manière telle qu'une fois terminé, il doit être vu par le devant. Le spectateur qui le regarde sans être prévenu a l'impression d'avoir sous les yeux une image encadrée et recouverte d'un verre : il ne remarque pas tout de suite que c'est ce dernier qui est le support de l'image. Par rapport à ce qui se passe dans le cas de la peinture normale, l'exécution est inversée : ce qui se fait en dernier sur une toile se fait en premier sur le verre. Il faut donc établir un ordre rigoureux pour la peinture des diverses parties car un détail oublié dans un aplat, si minuscule soit-il, ne peut être ajouté après coup. Pour faire la moindre rectification, il faut enlever complètement toutes les couches qui ont été étendues par la suite et recouvrent celle où l'erreur s'est produite.